samedi 12 mai 2012

Vue sur São Jorge, sur le Tage et, par temps clair, sur l’Alentejo

Vue de l'appartementde la rue Ilha Terceira dans lequel nous avons vécu deux ans de doux moments, ma mie (pas grosse la mie mais costaude quand même) et moi, avant que nous émigrions vers Baltimore, cette ville aux avenues fades et aux boutiques sans saveurs (ou l'inverse).


" Que Lisbonne est jolie.
La fumée des vapeurs
Sous la brise mollie
Prend des formes de fleurs.

Nous irons à Lisbonne
Ame lourde et cœur gai,
Vous que nul ne pardonne,
Lionne rousse aux aguets.

Semez, semez la graine,
Je connais la chanson
Que chante la sirène
Au pied de la maison.


Nous irons à Lisbonne
Ame lourde et cœur gai,
Cueillir la belladone
Aux jardins que j’avais". 

Extrait de Lisbonne
Poême de Robert Desnos, 1931.

De Lisbonne, deux autres photographies prises en 1990; la première fut prise à partir de la Pensão Beira-Mar située au 4ème étage d’un immeuble du Terreiro do Trigo. La vue était complète sur le Tage jusqu’au jour où un incroyable cargo américain s’est arrimé sur le quai d’en face, empêchant quiconque d’admirer la butte où se tient la petite cite de Palmela, qui a l’une des bibliothèques les plus jolies entre Lisbonne et Setubal.  
La seconde fut prise à partir d’une autre pension familiale située sur la Praça das Cebolas, qui donne aussi sur le Tage. En 1990, quatre années après l’entrée du Portugal dans la CEE, vivre à Lisbonne était encore une bénédiction pour qui désirait échapper à cette vie soupe au lait made in France.

Et puis tiens, d’un seul coup me vient une super envie d’aller casser la croûte à Setubal, dans ce petit restaurant près du port. Poisson sardine ou grosse pièce de morue, peu importe, le patron s’est y faire.




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