lundi 30 janvier 2012

Vicente Rojo




Baltimore, un temps venteux et froid. Personne à l’horizon pour faire le fier-à-bras en chemise courte à fleurs. Quelques oies islandaises, dont le Grand Nord lui-même ne veut plus, survolent en rase-mottes les misérables immeubles du quartier dit de Boltonhill.
Il est 16.30 o’clock et je rentre chez moi à grandes enjambées munie de ma petite clé jaune. Après un bon quart d’heure, je retrouve mon immeuble, m’y engouffre et me pointe straight forward devant la boîte aux lettres. Ca fume, ça lave, ça éjecte de la pierraille par toutes les coutures. Fichtre ! Encore du boulot après le boulot ! F… I can’t stand the rain and packages like that ! Un vrai fromage corse. Encore un coup du bonhomme Pierre Pratt. Argh ! Ça’m’chauffe les mains. Un Volcan ! Non, Deux Volcans, trois et plus encore, tous mexicains, quelques basses œuvres de Vicente Rojo, c’est rouge comme un coq de combat du Timor Oriental, plus Blanc qu’un fromage crémeux made in Sainte-Thérèse de Lisieux, et puis ça coule d’un Noir charbonneux, visqueux, aussi profond qu’un Golfe du Mexique mille fois salopé Totalement et qu'une soupe chinoise du 9 ème arrondissement. Et pourtant, ça me diablement botte. Ah mon Pierre, quel ami tu fais, mais quel ami tu fais. Il n’est rien de meilleur, au sortir d’une journée pleine que de se faire offrir quelques p’tits volcans qui éructent plus haut les uns que les autres et qui vous émerveillent. Tout le monde à besoin d’une petite éruption. Quelle qu’elle soit. Pfffuuu, ah oui, certes ça fume. Mon Pierre, merci pour ce petit livre. Il est terriblement bien!
 (Assim, de borla, um grande abraço p’ra o Vicente Rojo).


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