Sans doute, se
met-il à l’ouvrage dicté par les coups de son cœur. Une dizaine de pinceaux,
tous ses crayons couleur et trois ou quatre feuilles de papiers sont disposés sur les bords de son nid.
Quand le temps, breton et gris, est à point et qu’il n’a pas le nez fourré dans
un de ses innombrables livres, il se lance au travail. À ses pieds s’étale la
vaste baie de Saint-Brieuc griffée de fins ruisseaux et balayée de battements,
de cris d’oiseaux, de-ci de-là des enfants en bottes rouges traquent le coquillage
et la perle rare. Depuis des années, il vit et travaille sur cette marge,
inlassablement. Son œuvre singulière et personnelle est un vrai cadeau pour
ceux qui la connaissent.
De lui, J.M.Le
Clezio a écrit : "Tanguy Dohollau a l'oeil d'une mouette. Il dit
des choses fortes, vraies et émouvantes. Je partage avec lui l'absence de
frontières des rêves."
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