Premier rêve moche: Il était une fois le jour de Noël.
Action: Un groupe se dirige vers une église improvisée de Dieu est Amour dans le quartier Tràs da Cadeia, un quartier populeux de la ville de São Tomé sur l’île du même nom, une des deux îles de l’archipel dit des “Iles du milieu du Monde”. Il fait nuit noire, pas un chat. Au fronton de petites boutiques de quartier, qui vendent à l’année un stock de spaghettis, sauce tomate plus oignons du Portugal, piles et bougies directement importée de Fàtima, quelques guirlandes en plastiques bordées de lumière électrique couinent une version aimablement massacrée de Mon beau sapin. Un appel plaintif aux aliens qui nichent au fin fond du noir de l’espace interstellaire pour que São-Tomé ne soit jamais un repère sur leur carte de voyage. Un groupe marche, le plus petit mène le train. Trois mioches et deux gonzesses qui n’ont pas encore dépassé le méchant cap des 15 ans. Ils filent à toute berzingue, salut les fantômes passants en les jaugeant à leur silhouette. Ils ne parlent pas. L’obscurité les enveloppe et, quand l’un d’eux bute sur un caillou mal placé, il lâche systématiquement un: “Baise de merde, il faut qu’on lui en colle une!”, ou un “Capverdien, race de chiens!”. Poésie du noir à laquelle répond systématiquement une voix: “Il a piqué tout le pognon de notre mère”. Un classique. Et ils le savent par avance, ce n’est pas Dieu est Amour qui le leur rendra. Mais c’est vers lui qu’ils cheminent avec le fin projet d’attraper par le collet ce “vaurien qui l’a épousé juste pour pouvoir la cogner quand ça lui prend”. Là-bas, plus au sud, un chien à qui une jeep imbibée jusqu’aux pistons de touristes nordiques vient de briser l’échine, regarde un morceau de Lune que les nuages ont bien voulu laisser passer. “Ah! Mais où est-elle, pense t-il, je n’ai même pas eu le temps d’humecter son museau avant de m’en aller”.
Action: Un groupe se dirige vers une église improvisée de Dieu est Amour dans le quartier Tràs da Cadeia, un quartier populeux de la ville de São Tomé sur l’île du même nom, une des deux îles de l’archipel dit des “Iles du milieu du Monde”. Il fait nuit noire, pas un chat. Au fronton de petites boutiques de quartier, qui vendent à l’année un stock de spaghettis, sauce tomate plus oignons du Portugal, piles et bougies directement importée de Fàtima, quelques guirlandes en plastiques bordées de lumière électrique couinent une version aimablement massacrée de Mon beau sapin. Un appel plaintif aux aliens qui nichent au fin fond du noir de l’espace interstellaire pour que São-Tomé ne soit jamais un repère sur leur carte de voyage. Un groupe marche, le plus petit mène le train. Trois mioches et deux gonzesses qui n’ont pas encore dépassé le méchant cap des 15 ans. Ils filent à toute berzingue, salut les fantômes passants en les jaugeant à leur silhouette. Ils ne parlent pas. L’obscurité les enveloppe et, quand l’un d’eux bute sur un caillou mal placé, il lâche systématiquement un: “Baise de merde, il faut qu’on lui en colle une!”, ou un “Capverdien, race de chiens!”. Poésie du noir à laquelle répond systématiquement une voix: “Il a piqué tout le pognon de notre mère”. Un classique. Et ils le savent par avance, ce n’est pas Dieu est Amour qui le leur rendra. Mais c’est vers lui qu’ils cheminent avec le fin projet d’attraper par le collet ce “vaurien qui l’a épousé juste pour pouvoir la cogner quand ça lui prend”. Là-bas, plus au sud, un chien à qui une jeep imbibée jusqu’aux pistons de touristes nordiques vient de briser l’échine, regarde un morceau de Lune que les nuages ont bien voulu laisser passer. “Ah! Mais où est-elle, pense t-il, je n’ai même pas eu le temps d’humecter son museau avant de m’en aller”.
Fin du premier rêve.
"Sofrimento de um povo que o tempo não pode apagar
Da memória dos homens
Açoitados humilhados liberdade era cantar
Em meio a tanto sofrimento liberdade era cantar
Em meio a tanto sofrimento liberdade era cantar
Aguardando aquele dia que algo iria mudar
Aguardando aquele dia que algo iria mudar
Da memória dos homens
Açoitados humilhados liberdade era cantar
Em meio a tanto sofrimento liberdade era cantar
Em meio a tanto sofrimento liberdade era cantar
Aguardando aquele dia que algo iria mudar
Aguardando aquele dia que algo iria mudar
Grita o velho negro na senzala Prendam-me as mãos e os pés
Mas minha alma livre sempre será sempre a cantar
Aguardando aquele dia que algo iria mudar a história
Mas minha alma livre sempre será sempre a cantar
Aguardando aquele dia que algo iria mudar a história
Negros, brancos, amarelos vivem juntos
Brancos, amarelos, negros vivem juntos
Amarelos, negros, brancos vivem juntos
Numa consciência somos criação de jah
Brancos, amarelos, negros vivem juntos
Amarelos, negros, brancos vivem juntos
Numa consciência somos criação de jah
Grita o velho negro na senzala ai, ai, ai
Grita o velho negro na senzala
Prendam-me as mãos e os pés mas minha alma
Grito o velho negro na senzala sempre a cantar
Grita o velho negro na senzala
Prendam-me as mãos e os pés mas minha alma
Grito o velho negro na senzala sempre a cantar
Dum de dio te via mugueto
Natu pa minueto
Grita o velho negro na senzala"
Natu pa minueto
Grita o velho negro na senzala"
Composicão: Gibi
Lenin Oil, sobre o romance:
O poder do petróleo na África misteriosa (quel programme!) História de um agente norte-americano, residente em São Tomé que trabalha para o Departamento de Estado recolhendo informação sobre o petróleo. Este homem encontra um nativo, Lenin, que tem uma pseudo-empresa de representações chamada Lenin Oil, e participa, simultaneamente, de uma conspiração para derrubar o corrupto sistema político da ilha. A narração decorre em três tempos, sempre pela voz do agente americano: narração exterior dos acontecimentos, cartas dele para o Departamento de Estado e cartas a um amigo, muito mais íntimas, e de tonalidade onírica, penetradas pelos mistérios de África.
Os personagens centrais serão devorados pelos acontecimentos: a malária e a revolta.
PS: Ai menina, se não comprou ainda o livro e que falta-lhe alguma coisa! P
S: Aqui e que não há comentários, ta' bom?
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